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Au premier rang : le Qi, synonyme d’énergie ou de souffle vital. La médecine traditionnelle chinoise est ainsi constituée d’un ensemble de pratiques visant à préserver et à soigner le corps et l’esprit.

Pour cela, elle possède une large pharmacopée composée d’herbes, de plantes et de champignons médicinaux. Sur les milliers de substances utilisées en médecine traditionnelle chinoise, environ 300 sont aujourd’hui couramment utilisées dans le monde. Le gingembre, l’astragale, le ginseng ou encore l’armoise figurent parmi les plantes les plus emblématiques de la médecine traditionnelle chinoise.

Les origines et fondements de la médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise compte aujourd’hui de plus en plus d’adeptes à travers le monde.

Grâce à son histoire vieille de plus de 4000 ans, elle est l’une des thérapies alternatives les plus vastes et les plus riches. Les premiers écrits initiateurs de la médecine traditionnelle chinoise, sur lesquels se fondent toujours la médecine chinoise d’aujourd’hui, mettent en avant les vertus théra-peutiques d’herbes, plantes et champignons qui constituent la pharmacopée chinoise.

Cette dernière est l’un des 5 piliers de la MTC avec l’acupuncture, la diététique chinoise, le massage Tui Na et les exercices énergétiques (Qi Gong et Tai Chi).

Dans la mythologie chinoise, 3 empereurs antiques sont reconnus comme étant les premiers à avoir communiqués sur les fondements de la médecine chinoise : Fu Xi, Shen Nong et Huang Di. Mais c’est pendant la Dynastie Han (206 av. J.-C. - 220 apr. J.-C.) que la médecine traditionnelle et la pharmacopée chinoise connaissent un fort développement.

Au fil des siècles, elles furent marquées par l’influence de grands maîtres comme Li Shizhen qui, au XVIème siècle, donna naissance au « Grand Traité d’herbologie » comportant près de 1096 plantes et 1892 substances diverses. Aujourd’hui encore, la médecine traditionnelle chinoise fait l’objet de nombreuses recherches. Et pour cause : elle est aussi fascinante que riche et complexe.

Parmi la multitude de plantes auxquelles elle attribue des propriétés thérapeutiques, le ginseng occupe une place de choix.

Le ginseng parmi les plantes phares de la pharmacopée chinoise

Lorsqu’on parle de médecine traditionnelle chinoise, on pense souvent, et à juste titre, au ginseng. Cette plante, dont la racine est un puissant aphrodisiaque naturel, fait en effet partie des plantes phares de la pharmacopée chinoise.

Tout au long de son histoire vieille de 4000 ans, le ginseng fût considéré comme un trésor de la nature, que l’on échangeait volontiers contre de l’or ou des pierres précieuses.

Utilisé comme tonique naturel pour influer positivement sur le Qi, il permet d’améliorer la force et de renforcer l’énergie vitale. Encore aujourd’hui, le ginseng est recommandé pour stimuler les performances physiques et intellectuelles. Grâce à sa composition exceptionnelle, faîte de vitamines et minéraux mais aussi de ginsénosides (les principes actifs du ginseng), la racine agit effica-cement pour stimuler les fonctions sexuelles et lutter contre la fatigue.

Il n’est pas rare que le ginseng soit associé à d’autres plantes issues de la pharmacopée chinoise. Le ginkgo biloba, par exemple, agit avec le ginseng pour améliorer la concentration intellectuelle. Le gingembre, quant à lui, soutient et améliore ses effets aphrodisiaques. Enfin, le ginseng fait également partie d’une association ancestrale utilisée depuis des milliers d’années en Chine : le « Trio Impérial », qui combine les bienfaits du ginseng à ceux des deux plus célèbres champignons chinois qui sont  le  cordyceps et du reishi, deux champignons médicinaux chinois.